"Unleash your creativity and unlock your potential with MsgBrains.Com - the innovative platform for nurturing your intellect." » Russisch Books » Война и мир- Льва Толстого online

Add to favorite Война и мир- Льва Толстого online

Select the language in which you want the text you are reading to be translated, then select the words you don't know with the cursor to get the translation above the selected word!




Go to page:
Text Size:

— Вот еще какой-то Ключ таинства тебе твоя Элоиза посылает. Религиозная. А я ни в чью веру не вмешиваюсь... Просмотрел. Возьми. Ну, ступай, ступай!

Он потрепал ее по плечу и сам запер за нею дверь.

Княжна Марья возвратилась в свою комнату с грустным, испуганным выражением, которое редко покидало ее и делало ее некрасивое, болезненное лицо еще более некрасивым и села за свой письменный стол, уставленный миниатюрными портретами и заваленный тетрадями и книгами. Княжна была столь же беспорядочна, как отец ее порядочен. Она положила тетрадь геометрии и нетерпеливо распечатала письмо. Письмо было от ближайшего с детства друга княжны; друг этот была та самая Жюли Карагина, которая была на именинах у Ростовых:

Жюли писала:

«Chère et excellente amie, quelle chose terrible et effrayante que l’absence! J’ai beau me dire que la moitié de mon existence et de mon bonheur est en vous, que malgré la distance qui nous sépare, nos coeurs sont unis par des liens indissolubles; le mien se révolte contre la destinée, et je ne puis, malgré les plaisirs et les distractions qui m’entourent, vaincre une certaine tristesse cachée que je ressens au fond du coeur depuis notre séparation. Pourquoi ne sommes-nous pas réunies, comme cet été dans votre grand cabinet sur le canapé bleu, le canapé à confidences? Pourquoi ne puis-je, comme il y a trois mois, puiser de nouvelles forces morales dans votre regard si doux, si calme et si pénétrant, regard que j’aimais tant et que je crois voir devant moi, quand je vous écris».[215]

Прочтя до этого места, княжна Марья вздохнула и оглянулась в трюмо, которое стояло направо от нее. Зеркало отразило некрасивое слабое тело и худое лицо. Глаза, всегда грустные, теперь особенно безнадежно смотрели на себя в зеркало. «Она мне льстит», подумала княжна, отвернулась и продолжала читать. Жюли, однако, не льстила своему другу: действительно, глаза княжны, большие, глубокие и лучистые (как будто лучи теплого света иногда снопами выходили из них), были так хороши, что очень часто, несмотря на некрасивость всего лица, глаза эти делались привлекательнее красоты. Но княжна никогда не видела хорошего выражения своих глаз, того выражения, которое они принимали в те минуты, когда она не думала о себе. Как и у всех людей, лицо ее принимало натянуто-неестественное, дурное выражение, как скоро она смотрелась в зеркало. Она продолжала читать:

«Tout Moscou ne parle que guerre.[216] L’un de mes deux frères est déjà à l’étranger, l’autre est avec la garde, qui se met en marche vers la frontière. Notre cher empereur a quitté Pétersbourg et, à ce qu’on prétend, compte lui-même exposer sa précieuse existence aux chances de la guerre. Dieu veuille que le monstre corsicain, qui détruit le repos de l’Europe, soit terrassé par l’ange que le Tout-Puissant, dans Sa miséricorde, nous a donné pour souverain. Sans parler de mes frères, cette guerre m’a privée d’une relation des plus chères à mon coeur. Je parle du jeune Nicolas Rostoff, qui avec son enthousiasme n’a pu supporter l’inaction et a quitté l’université pour aller s’enrôler dans l’armée. Eh bien, chère Marie, je vous avouerai, que, malgré son extrême jeunesse, son départ pour l’armée a été un grand chagrin pour moi. Le jeune homme, dont je vous parlais cet été, a tant de noblesse, de véritable jeunesse qu’on rencontre si rarement dans le siècle ou nous vivons parmi nos vieillards de vingt ans. Il a surtout tant de franchise et de coeur. Il est tellement pur et poétique, que mes relations avec lui, quelque passagères qu’elles fussent, ont été l’une des plus douces jouissances de mon pauvre coeur, qui a déjà tant souffert. Je vous raconterai un jour nos adieux et tout ce qui s’est dit en partant. Tout cela est encore trop frais. Ah! chère amie, vous êtes heureuse de ne pas connaître ces jouissances et ces peines si poignantes. Vous êtes heureuse, puisque les dernières sont ordinairement les plus fortes! Je sais fort bien, que le comte Nicolas est trop jeune pour pouvoir jamais devenir pour moi quelque chose de plus qu’un ami, mais cette douce amitié, ces relations si poétiques et si pures ont été un besoin pour mon coeur. Mais n’en parlons plus. La grande nouvelle du jour qui occupe tout Moscou est la mort du vieux comte Безухов et son héritage. Figurez-vous que les trois princesses n’ont reçu que très peu de chose, le prince Basile rien, est que c’est M. Pierre qui a tout hérité, et qui par-dessus le marché a été reconnu pour fils légitime, par conséquent comte Безухов et possesseur de la plus belle fortune de la Russie. On prétend que le prince Basile a joué un très vilain rôle dans toute cette histoire et qu’il est reparti tout penaud pour Pétersbourg.

«Je vous avoue, que je comprends très peu toutes ces affaires de legs et de testament; ce que je sais, c’est que depuis que le jeune homme que nous connaissions tous sous le nom de M. Pierre tout court est devenu comte Безухов et possesseur de l’une des plus grandes fortunes de la Russie, je m’amuse fort à observer les changements de ton et des manières des mamans accablées de filles à marier et des demoiselles elles-mêmes à l’égard de cet individu, qui, par parenthèse, m’a paru toujours être un pauvre sire. Gomme on s’amuse depuis deux ans à me donner des promis que je ne connais pas le plus souvent, la chronique matrimoniale de Moscou me fait comtesse Безуховой. Mais vous sentez bien que je ne me soucie nullement de le devenir. A propos de mariage, savez-vous que tout dernièrement la tante en général Анна Михайловна, m’a confié sous le sceau du plus grand secret un projet de mariage pour vous. Ce n’est ni plus ni moins, que le fils du prince Basile, Anatole, qu’on voudrait ranger en le mariant à une personne riche et distinguée, et c’est sur vous qu’est tombé le choix des parents. Je ne sais comment vous envisagerez la chose, mais j’ai cru de mon devoir de vous en avertir. On le dit très beau et très mauvais sujet; c’est tout ce que j’ai pu savoir sur son compte.

«Mais assez de bavardage comme cela. Je finis mon second feuillet, et maman me fait chercher pour aller dîner chez les Apraksines. Lisez le livre mystique que je vous envoie et qui fait fureur chez nous. Quoiqu’il y ait des choses dans ce livre difficiles à atteindre avec la faible conception humaine, c’est un livre admirable dont la lecture calme et élève l’âme. Adieu. Mes respects à monsieur votre père et mes compliments à m-elle Bourienne. Je vous embrasse comme je vous aime.

Julie».

«P. S. Donnez-moi des nouvelles de votre frère et de sa charmante petite femme».

Княжна подумала, задумчиво улыбнулась (причем лицо ее, освещенное лучистыми глазами, совершенно преобразилось), и, вдруг приподнявшись, тяжело ступая, перешла к столу. Она достала бумагу, и рука ее быстро начала ходить по ней. Так писала она в ответ:

«Chère et excellente amie.[217] Votre lettre du 13 m’a causé une grande joie. Vous m’aimez donc toujours, ma poétique Julie. L’absence, dont vous dites tant de mal, n’a donc pas eu son influence habituelle sur vous. Vous vous plaignez de l’absence — que devrai-je dire moi, si j’osais me plaindre, privée de tous ceux qui me sont chers? Ah! si nous n’avions pas la réligion pour nous consoler, la vie serait bien triste. Pourquoi me supposez-vous un regard sévère, quand vous me parlez de votre affection pour le jeune homme? Sous ce rapport je ne suis rigide que pour moi. Je comprends ces sentiments chez les autres et si je ne puis approuver ne les ayant jamais ressentis, je ne les condamne pas. Il me paraît seulement que l’amour chrétien, l’amour du prochain, l’amour pour ses ennemis est plus méritoire, plus doux et plus beau, que ne le sont les sentiments que peuvent inspirer les beaux yeux d’un jeune homme à une jeune fille poétique et aimante comme vous.

«La nouvelle de la mort du comte Безухов nous est parvenue avant votre lettre, et mon père en a été très affecté. Il dit que c’était l’avant-dernier représentant du grand siècle, et qu’à présent c’est son tour; mais qu’il fera son possible pour que son tour vienne le plus tard possible. Que Dieu nous garde de ce terrible malheur! Je ne puis partager votre opinion sur Pierre que j’ai connu enfant. Il me paraissait toujours avoir un coeur excellent, et c’est la qualité que j’estime le plus dans les gens. Quant à son héritage et au rôle qu’y a joué le prince Basile, c’est bien triste pour tous les deux. Ah! chère amie, la parole de notre divin Sauveur qu’il est plus aisé à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu, cette parole est terriblement vraie; je plains le prince Basile et je regrette encore davantage Pierre. Si jeune et accablé de cette richesse, que de tentations n’aura-t-il pas à subir! Si on me demandait ce que je désirerais le plus au monde, ce serait d’être plus pauvre que le plus pauvre des mendiants. Mille grâces, chère amie, pour l’ouvrage que vous m’envoyez, et qui fait si grande fureur chez vous. Cependant, puisque vous me dites qu’au milieu de plusieurs bonnes choses il y en a d’autres que la faible conception humaine ne peut atteindre, il me paraît assez inutile de s’occuper d’une lecture inintelligible; qui par là même ne pourrait être d’aucun fruit. Je n’ai jamais pu comprendre la passion qu’ont certaines personnes de s’embrouiller l’entendement, en s’attachant à des livres mystiques, qui n’élèvent que des doutes dans leurs esprits, exaltant leur imagination et leur donnent un caractère d’exagération tout-à-fait contraire à la simplicité chrétienne. Lisons les Apôtres et l’Evangile. Ne cherchons pas à pénétrer ce que ceux-là renferment de mystérieux, car, comment oserions-nous, misérables pécheurs que nous sommes, prétendre à nous initier dans les secrets terribles et sacrés de la Providence, tant que nous portons cette dépouille charnelle, qui élève entre nous et l’Eternel un voile impénétrable? Bornons-nous donc à étudier les principes sublimes que notre divin Sauveur nous a laissé pour notre conduite ici-bas; cherchons à nous y conformer et à les suivre, persuadons-nous que moins nous donnons d’essor à notre faible esprit humain et plus il est agréable à Dieu, Qui rejette toute science ne venant pas de Lui; que moins nous cherchons à approfondir ce qu’il Lui a plu de dérober à notre connaissance, et plutôt Il nous en accordera la découverte par Son divin esprit.

«Mon père ne m’a pas parlé du pretendant, mais il m’a dit seulement qu’il a reçu une lettre et attendait une visite du prince Basile. Pour ce qui est du projet de mariage qui me regarde, je vous dirai, chère et excellente amie, que le mariage, selon moi, est une institution divine à laquelle il faut se conformer. Quelque pénible que cela soit pour moi, si le Tout-Puissant m’impose jamais les devoirs d’épouse et de mère, je tâcherai de les remplir aussi fidèlement que je le pourrai, sans m’inquiéter de l’examen de mes sentiments à l’égard de celui qu’il me donnera pour époux. J’ai reçu une lettre de mon frère, qui m’annonce son arrivée à Лысые Горы avec sa femme. Ce sera une joie de courte durée, puisqu’il nous quitte pour prendre part à cette malheureuse guerre, à laquelle nous sommes entraînés Dieu sait comment et pourquoi. Non seulement chez vous au centre des affaires et du monde on ne parle que de guerre, mais ici, au milieu de ces travaux champêtres et de ce calme de la nature, que les citadins se représentent ordinairement à la campagne, les bruits de la guerre se font entendre et sentir péniblement. Mon père ne parle que marche et contremarche, choses auxquelles je ne comprends rien; et avant-hier en faisant ma promenade habituelle dans la rue du village, je fus témoin d’une scène déchirante... C’était un convoi des recrues enrolés chez nous et expédiés pour l’armée... Il fallait voir l’état dans lequel se trouvaient les mères, les femmes, les enfants des hommes qui partaient et entendre les sanglots des uns et des autres! On dirait que l’humanité a oublié les lois de son divin Sauveur, Qui prêchait l’amour et le pardon des offenses, et qu’elle fait consister son plus grand mérite dans l’art de s’entretuer.

«Adieu, chère et bonne amie, que notre divin Sauveur et Sa très Sainte Mère vous aient en Leur sainte et puissante garde.

Marie».

— Ah, vous expédiez le courrier, princesse, moi j’ai déjà expedié le mien. J’ai écris à ma pauvre mère,[218] — заговорила быстро-приятным, сочным голоском улыбающаяся m-lle Bourienne, картавя на р и внося с собой в сосредоточенную, грустную и пасмурную атмосферу княжны Марьи совсем другой, легкомысленно-веселый и самодовольный мир.

— Princesse, il faut que je vous prévienne, — прибавила она, понижая голос, — le prince a eu une altercation, — altercation, — сказала она, особенно грассируя и с удовольствием слушая себя, — une altercation avec Michel Ivanoff. Il est de très mauvaise humeur, très morose. Soyez prévenue, vous savez...[219]

— Ah! chère amie, — отвечала княжна Марья, — je vous ai prié de ne jamais me prévenir de l’humeur dans laquelle se trouve mon père. Je ne me permets pas de le juger, et je ne voudrais pas que les autres le fassent.[220]

Княжна взглянула на часы и, заметив, что она уже пять минут пропустила то время, которое должна была употреблять для игры на клавикордах, с испуганным видом пошла в диванную. Между 12 и 2 часами, сообразно с заведенным порядком дня, князь отдыхал, а княжна играла на клавикордах.

XXIII.

Седой камердинер сидел, дремля и прислушиваясь к храпению князя в огромном кабинете. Из дальней стороны дома, из-за затворенных дверей, слышались по двадцати раз повторяемые трудные пассажи Дюссековой сонаты.

В это время подъехала к крыльцу карета и бричка, и из кареты вышел князь Андрей, высадил свою маленькую жену и пропустил ее вперед. Седой Тихон, в парике, высунувшись из двери официантской, шопотом доложил, что князь почивают, и торопливо затворил дверь. Тихон знал, что ни приезд сына и никакие необыкновенные события не должны были нарушать порядка дня. Князь Андрей, видимо, знал это так же хорошо, как и Тихон; он посмотрел на часы, как будто для того, чтобы поверить, не изменились ли привычки отца за то время, в которое он не видал его, и, убедившись, что они не изменились, обратился к жене.

— Через двадцать минут он встанет. Пройдем к княжне Марье, — сказал он.

Маленькая княгиня потолстела за это время, но глаза и короткая губка с усиками и улыбкой поднимались так же весело и мило, когда она заговорила.

— Mais c’est un palais, — сказала она мужу, оглядываясь кругом, с тем выражением, с каким говорят похвалы хозяину бала. — Allons, vite, vite!...[221] — Она, оглядываясь, улыбалась и Тихону, и мужу, и официанту, провожавшему их.

— C’est Marie qui s’exerce? Allons doucement, il faut la surprendre.[222]

Князь Андрей шел за ней с учтивым и грустным выражением.

— Ты постарел, Тихон, — сказал он, проходя, старику, целовавшему его руку.

Перед комнатою, в которой слышны были клавикорды, из боковой двери выскочила хорошенькая белокурая француженка. M-lle Bourienne казалась обезумевшею от восторга.

— Ah! quel bonheur pour la princesse, — заговорила она. — Enfin! Il faut que je la prévienne.[223]

— Non, non, de grâce... Vous êtes m-lle Bourienne, je vous connais déjà par l’amitié que vous porte ma belle-soeur, — говорила княгиня, целуясь с нею. — Elle ne nous attend pas![224]

Они подошли к двери диванной, из которой слышался опять и опять повторяемый пассаж. Князь Андрей остановился и поморщился, как будто ожидая чего-то неприятного.

Княгиня вошла. Пассаж оборвался на середине; послышался крик, тяжелые ступни княжны Марьи и звуки поцелуев. Когда князь Андрей вошел, княжна и княгиня, только раз на короткое время видевшиеся во время свадьбы князя Андрея, обхватившись руками, крепко прижимались губами к тем местам, на которые попали в первую минуту. M-lle Bourienne стояла около них, прижав руки к сердцу и набожно улыбаясь, очевидно столько же готовая заплакать, сколько и засмеяться. Князь Андрей пожал плечами и поморщился, как морщатся любители музыки, услышав фальшивую ноту. Обе женщины отпустили друг друга; потом опять, как будто боясь опоздать, схватили друг друга за руки, стали целовать и отрывать руки и потом опять стали целовать друг друга в лицо, и совершенно неожиданно для князя Андрея обе заплакали и опять стали целоваться. M-lle Bourienne тоже заплакала. Князю Андрею было, очевидно, неловко; но для двух женщин казалось так естественно, что они плакали; казалось, они и не предполагали, чтобы могло иначе совершиться это свидание.

— Ah! chère!... Ah, Marie!... — вдруг заговорили обе женщины и засмеялись. — J’ai rêvé cette nuit... — Vous ne nous attendiez donc pas?... Ah! Marie, vous avez maigri... — Et vous avez repris...[225]

— J’ai tout de suite reconnu madame la princesse,[226] — вставила m-lle Бурьен.

— Et moi qui ne me doutais pas!... — восклицала княжна Марья. — Ah! André, je ne vous voyais pas.[227]

Князь Андрей поцеловался с сестрою рука в руку и сказал ей, что она такая же pleurnicheuse,[228] как всегда была. Княжна Марья повернулась к брату, и сквозь слезы любовный, теплый и кроткий взгляд ее прекрасных в ту минуту, больших лучистых глаз остановился на лице князя Андрея.

Княгиня говорила без умолку. Короткая верхняя губка с усиками то и дело на мгновение слетала вниз, притрогивалась, где нужно было, к румяной нижней губке, и вновь открывалась блестевшая зубами и глазами улыбка. Княгиня рассказывала случай, который был с ними на Спасской горе, грозивший ей опасностию в ее положении, и сейчас же после этого сообщила, что она все платья свои оставила в Петербурге и здесь будет ходить Бог знает в чем, и что Андрей совсем переменился, и что Китти Одынцова вышла замуж за старика, и что есть жених для княжны Марьи pour tout de bon,[229] но что об этом поговорим после. Княжна Марья все еще молча смотрела на брата, и в прекрасных глазах ее были и любовь и грусть. Видно было, что в ней установился теперь свой ход мысли, независимый от речей невестки. Она в середине ее рассказа о последнем празднике в Петербурге обратилась к брату:

— И ты решительно едешь на войну, André? — сказала она, вздохнув.

Are sens

Copyright 2023-2059 MsgBrains.Com