avec un éclair divin dans tes yeux narquois ?
Tu ne veux pas tuer, martyriser seulement, martyriser ?
Pourquoi – me martyriser ?
Dieu narquois, inconnu ? –
Ah ! Ah !
Tu t’approches en rampant
au milieu de cette nuit ?…
Que veux-tu !
Parle !
Tu me pousses et me presses –
Ah ! tu es déjà trop près !
Ôte-toi ! Ôte-toi !
Tu m’entends respirer,
Tu épies mon cœur,
Jaloux que tu es !
– de quoi donc es-tu jaloux ?
Ôte-toi ! Ôte-toi !
Pourquoi cette échelle ?
Veux-tu entrer,
t’introduire dans mon cœur,
t’introduire dans mes pensées
les plus secrètes ?
Impudent ! Inconnu ! – Voleur !
Que veux-tu voler ?
Que veux-tu écouter ?
Que veux-tu extorquer,
toi qui tortures !
Toi – le dieu-bourreau !
Ou bien, dois-je, pareil au chien,
me rouler devant toi ?
M’abandonnant, ivre et hors de moi,
t’offrir mon amour – en rampant !
En vain !
Frappe encore !
toi le plus cruel des aiguillons ! Non.
Je ne suis pas un chien – je ne suis que ton gibier,
toi le plus cruel des chasseurs !
ton prisonnier le plus fier,
brigand derrière les nuages… Parle enfin,
toi qui te caches derrière les éclairs ! Inconnu ! parle !