"Unleash your creativity and unlock your potential with MsgBrains.Com - the innovative platform for nurturing your intellect." » Français Books » 🌚🌚"La Vie est facile, ne t'inquiète pas" de Marie M. Martin-Lugand🌚🌚

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– Eh bien, les enfants ! Quelle arrivée !

Declan lui sauta dans les bras. Jack me fit signe de les rejoindre et me serra contre lui.

– Comment vas-tu ce matin ? lui demandai-je. As-tu dormi un peu ?

– On va dire que je me suis réveillé tôt !

Il posa Declan au sol.

– Bah… on s’emmerde pas ! C’est pas les vacances, ici !

Judith, les mains sur les hanches et en tenue de combat de ménage, était sur le perron.

– Ne râle pas, je viens t’aider !

Elle remettait en ordre la maison après le dîner de la veille. À mon tour, je remontai mes manches, et lui donnai un coup de main. Cela nous prit toute la fin de matinée. L’atmosphère était sereine, l’absence d’Abby pesait, évidemment, mais sans être oppressante. Nous l’évoquions avec Judith, en riant, en versant une larme aussi parfois.

Aux alentours de midi, Jack rentra avec Declan, et lança une flambée dans la cheminée. J’envoyai Judith se doucher et pris en charge la préparation du repas. Je surveillais la cuisson lorsque, par la fenêtre, je vis Edward garer sa voiture. Je ne bougeai pas. Rapidement, je l’entendis parler avec Jack, et demander où j’étais. Quelques secondes plus tard, je n’étais plus seule dans la cuisine. Il vint près de moi.

– Tu as besoin d’aide ?

– Non, lui répondis-je avec un regard de côté. Il n’y a plus qu’à mettre la table.

– On va le faire avec Declan.

Il appela son fils, et finalement c’est tous les trois que nous dressâmes le couvert. Jack voulut donner un coup de main. Je l’en empêchai, le forçant à rester assis et lui tendant son journal : « Tu es invité chez toi

! »

Je fus heureuse de le faire rire, ainsi qu’Edward. J’apportais la marmite lorsque Judith arriva à son tour.

Elle marqua un temps d’arrêt en nous découvrant tous les trois en train de nous affairer autour de la table.

Elle riva son regard au mien, puis observa son frère avant de secouer la tête.

Le déjeuner se prolongeait ; Declan finit par ne plus tenir en place. Il gesticulait sur sa chaise entre son père et moi. Je me penchai vers lui.

– Que t’arrive-t-il ?

– J’en ai marre.

Je lui souris et désignai de la tête son père, qui se rendit compte que nous complotions et me fit un clin d’œil.

– Prends le chien et va dehors, lui proposa-t-il.

Il ne demanda pas son reste. Je le rappelai, ce fut plus fort que moi.

– Habille-toi chaudement, il fait froid.

– Promis ! me cria-t-il de l’entrée.

– Il va tomber comme une masse, ce soir, dis-je à Edward.

– Tant mieux.

Nous nous sourîmes.

– Putain ! s’exclama Judith. Vous allez en chier !

Mes épaules s’affaissèrent, elle avait raison.

– Laisse-les tranquilles, s’il te plaît, l’interrompit Jack.

– Moi, je dis ça pour vous, continua-t-elle. Et pour lui.

– Tu n’as pas besoin de nous le rappeler, lui répondit sèchement son frère. On est au courant.

Il serra les poings sur la table, je posai la main sur son bras pour le calmer, son regard s’y attarda avant de scruter mon visage. Puis il prit ma main dans la sienne et s’adressa à nouveau à sa sœur.

– Peux-tu venir le garder demain matin et le déposer à l’école ? On doit partir tôt pour l’aéroport.

– Évidemment !

– Attends ! les coupai-je. C’est ridicule, Edward. Je vais me débrouiller, louer une…

– N’essaye même pas ! trancha-t-il en me serrant plus fort la main.

– Les enfants ! Calmez-vous, intervint Jack.

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